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Changer d'Air.
Oblivion
Combattant Nyx
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Oblivion

Fiche d'Hybride
Quartier : : Riche
Animal dont tu es l'hybride: Panthère
Montant à payer tous les 2 mois :: 275

Mer 18 Juil - 14:50

Changer d'Air.
ft. Sienna
656 mots
Dialogue en #660066

Oblivion était dans son salon, simplement assit sur une des chaises qui entouraient la table à manger présente dans la pièce. Un pied posé sur le coussin de la chaise et le bras entourant son genou, il était bien installé. Sa main droite maintenait un livre ouvert, et il passait ses yeux sur les phrases écrites sur les pages. Cela faisait maintenant 5 minutes qu’il repassait ses iris dorés sur les mêmes mots, mais il n’y avait rien à faire, il n’arrivait pas à se concentrer pour lire. Son esprit était bien trop loin, bien trop occupé à rêvasser pour pouvoir fournir les efforts suffisants pour enregistrer les mots. Il se contenta donc de soupirer en silence, fermant un instant ses paupières pour reposer ses yeux, avant de déposer sa joue contre son genou. Le geste fit tomber de nombreuses mèches sombres sur son visage et dans un souffle vers le haut, il les fit voler pour les écarter de sa vue.

Il était temps d’envisager de les couper, car maintenant les pointes chatouillaient sans s’arrêter les épaules du félin. Un sourire vint alors écarter ses lèvres, imaginant une seconde qu’il avait la longueur des cheveux de Sienna, ça aurait été marrant à voir. Le combattant vagabondait dans ses pensées, imaginant ensuite la réaction de celle-ci en le voyant avec une coupe identique à la sienne. Il ouvrit de nouveau les yeux et secoua sa tête de droite à gauche, à quoi pensait-il ?

Il ferma son livre un geste vif, laissant un bruit sourd se faire entendre, avant qu’il ne s’étire les muscles longuement. Levant les bras au plafond tout en roulant plusieurs fois des épaules, cela faisait saillir ses muscles et se dresser ses oreilles de jais. La panthère noire changea donc de position, ramenant son autre jambe pour finalement poser ses deux pieds sur la table. Il fit alors d’une voix forte pour que sa compagne puisse l’entendre de l’autre bout de la maison, d’un ton presque désespéré :

« - Sie, j’ai vraiment, mais alors vraaaaaaiment besoin de changer d’air. »

Il frotta sa nuque avec une de ses mains, soupirant de nouveau, et jeta un coup d’oeil à la fenêtre pour estimer l’heure. Il était autour de 10h du matin à en juger du soleil et de l’activité des autres habitants, une très bonne heure pour partir. Et après tout n’importe quelle heure était bonne pour échapper à toutes ses pensées qui partaient de déprimantes à complètement aléatoires et déjantés. L’hybride attrapa sa tasse de café posé sur la table en bois clair d’une main ferme, et la ramena vers sa bouche, avant de prendre une bonne gorgée du liquide chaud. Il la reposa sur la surface plate en un bruit sourd, et commença à regarder le fluide marron se déhancher à cause du mouvement, et venant taper contre les parois du mug. La boisson n’était pas si marron foncé, comme devait l’être habituellement un café serré, à cause du lait que mettait toujours le félin dedans. Oblivion avait beau être un homme qui aimait se vanter d’être virile, il ne pouvait nier son côté félin qui adorait plus que tout le breuvage blanc écrémée.
Il reprit donc d’une voix cette fois-ci ennuyée :

« - Je crois que le quotidien ennuyeux va finir par me rendre fou. Allons se faire une mission !»

Il avait dit avec excitation la dernière partie de sa phrase, sa queue ébène s’étant mit à frémir à son bout pour confirmer son ton. Il ne tarda pas à se lever, faisant grincer la chaise contre le parquet en un son dès plus désagréable, qui lui fit lui-même serrer les dents. Et il se dirigea vers son bout de femme, ne prenant pas le temps de ranger son livre ou sa chaise, se qui allait très bien avec leur maison toujours en bordel. Après tout, il était mieux de rester dans l’harmonie des lieux, non ?


Sienna
Combattant Nyx
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Sienna

Fiche d'Hybride
Quartier : : Riche
Animal dont tu es l'hybride: Serpent des Blés Lava
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Mer 18 Juil - 17:40
「 Changer d'Air ! 」
Deux trois jurons sorte de ma bouche et je mets mon index dans ma bouche. Je regarde d'un mauvais œil le tissu étalé sur le lit. J'avais déchirer l'un de mes vêtements de jour et ça fait plusieurs dizaines de minutes que je me pique les doigts pour en venir à bout. Pour dire à quel point j'étais occupé avec ce fichu vêtement, je ne sais pas ce que fait Oblivion, et c'est rare !

Je plante à nouveau l'aiguille dans le bout pourpre et procède par petits points. L'aiguille me rentre à nouveau dans la peau et je la jette sur le bureau avec le vêtement. De toute façon il ne plaît pas.

Je me lève et trépigne dans la chambre d'ennui. Je regarde partout dans la chambre des choses à faire quand je repense à des (micro) blessures qu'il faut que je nettoie (oui, je m'ennuie à ce point.)

Je me dirige donc vers la salle d'eau et ouvre le robinet pour en laisser couler le liquide. Je prends une éponge moelleuse que j'imbibe d'eau puis je la dépose sur les croûtes de sang qui se sont formées sur mes genoux. Je pose l'éponge avant de faire de légers cercles puis de je me mets à frotter la blessure pour la nettoyer. Je prends des serviettes en papiers et je prends des petits bouts que je dépose sur les minuscules gouttes de sangs qui se forment pour empêcher la création d'autres croûtes.

Je prends l'une de mes aiguilles de coutures que j'ai amené avec moi et dans un mouvement rapide et précis, je perce l'ampoule qui me tiraille le pied depuis quelques jours. Un liquide épais et blanchâtre s'en écoule et je ne tarde pas à le récupérer sur une serviette. Une fois le pue totalement nettoyé, j'applique une lotion alcoolisée et désinfecte la plaie fraîchement ouverte avant de déposer un énième bout de papier dessus. Je m'apprête à percer une deuxième ampoule quand le claquement d'un livre me fait sursauter et piquer légèrement à côté. Un petit cri de douleur s'échappe de mes lèvres et de jolies gouttes pourpres s'écoulent.

Je me trompe de papier et en prend un alcoolisé plutôt qu'un neuf et une vive brûlure se repend dans mon pied. Je peste et lâche des jurons qui feraient pâlir un charretier. Mes mains s'agite dans le vent et je respire fort pour canaliser la douleur. Il faut vraiment que je sorte. La voix que j'aime le plus entendre résonne entre les murs de la maison et fait naître un soupir désespéré dans ma gorge :

« - Sie, j’ai vraiment, mais alors vraaaaaaiment besoin de changer d’air. »

Des bruits de tasses résonne ensuite tandis que je range vaguement la salle de bain... Ce qui revient à prendre les cotons et à les jeter dans la poubelle tandis que les produits restent en dehors des placards. Au moment où je m'apprête à dire quelque chose, sa voix fait écho à mes pensées :

« - Je crois que le quotidien ennuyeux va finir par me rendre fou. Allons se faire une mission !»

Un grognement de soulagement sort de ma gorge et je quitte la salle de bain pour aller rapidement m'habiller dans ma chambre. La chaleur de l'été est trop importante pour aller dehors dans ma tenue habituelle. Je veux bien avoir le sang froid, mais quand même !* Alors j'attrape une combi-short qui ressemble trait pour trait à une robe. Elle est dans les tons rouges, se ferme au col, ne couvre pas les épaule, et serre le dos. Je noue mon corset de jais aux détails et lacets amarante puis attrape et enfile mes manchettes écarlate. La ceinture noire vient supporter l'un de mes pistolet au niveau de la hanche, cachant l'autre au niveau de ma cuisse comme à mon habitude. Enfin, je noue des bottes qui viennent monter au genou avec divers détails toujours rubis.

Une fois vêtue je me tourne vers le bureau pour prendre le nécessaire aux missions avant de dire à voix haute :

"- Je suis prête Obli !"


*
Spoiler:
Oblivion
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Oblivion

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Jeu 19 Juil - 16:41

Changer d'Air.
ft. Sienna
887 mots
Dialogue en #660066

« Je suis prête Obli ! »

Avait dit Sie d’une voix haute, venant de la pièce fétiche du couple.
Oblivion passa la porte de la chambre, quittant ainsi le salon pour rejoindre sa compagne. Cependant il fut assez étonner de la voir arborer une tenue complètement différente de celle qu’elle mettait habituellement. Cela ressemblait à une robe légère d’une couleur similaire à sa chevelure de feu, et mettait grandement en valeur ces belles jambes écaillées. Le corset qui serrait sa taille marquait également très bien ses formes généreuses et le félin ne put se retenir de la regarder un instant. Dévorant des yeux la beauté de Sienna, et sans gêne. Ça avait fait complètement évaporer ses pensées précédentes qui commençaient sérieusement à le hanter jour et nuit.

Il ne put non plus contenir un large sourire, qui venait étirer ses lèvres, et fit quelques pas pour se rapprocher de sa partenaire. Il s’arrêta juste devant celle-ci, plongeant ses yeux dorés dans la couleur verte des siens. Puis attrapa sa fine main, comparé à la sienne, pour la ramenait vers sa bouche et y déposer un doux baiser. Il contourna la serpent, sans jamais lâcher le contact de leurs deux mains, et se plaça derrière elle. Il se colla alors à son dos, emboîtant leurs deux corps parfaitement, et pencha doucement sa tête pour venir embrasser son épaule dénudée. Lentement il remonta de son épaule à son cou, laissant une traîner de baisers derrière, puis murmura à l’oreille celle-ci d’un brin de voix mielleux mais sincère :

« - Tu es magnifique. »

Sans attendre plus longtemps, il posa une nouvelle fois ses lèvres sur la peau du cou de sa compagne et se mit à la suçoter, avant de prendre le temps d’y laisser une bonne marque. Elle était bien visible avec la forme de la tenue de la serpent, et le mâle en était dès plus satisfait. Passant sa main libre sur la hanche de la combattante, il la faisait descendre le long de sa cuisse dans un contact frissonnant, avant d’agripper sa peau en un geste possessif. Son autre main vint nouer leurs doigts ensemble avec beaucoup d’amour, se qui contrastait avec l’aspect très sensuel et sauvage des autres mouvements. Sa queue noir de jais s’était également enroulée autour du mollet fin de celle-ci, accentuant son sentiment de possession, et il déposa simplement son nez sur l’épaule de celle-ci. Remontant sensuellement sa main, il commença à aller explorer le dessous des vêtements de sa compagne, laissant derrière lui de traces brûlantes de la peau contre peau. Il connaissait par cœur les traits de Sie, chaque petit coin sensible, chaque petit morceau de peau.
La panthère noire laissa alors échapper un grognement frustré de sa bouche, et passa sa langue sur sa lèvre inférieur dans un signe d’appétit féroce. Un nouveau sourire vint faire surface, et laissa ses dents rencontrer la peau écaillée de sa partenaire.

Mais il se retira d’un coup, enlevant tout contact entre les deux, comme si il venait de se brûler à vif. Avant de soupirer une nouvelle fois avec frustration, se qui faisait trembler son souffle. Il serra alors son poings assez fort jusqu’à ce que ses phalanges blanchissent et que les muscles de ses bras ressortent. Ses pupilles n’étaient devenue que deux traits fins avec l’animalité qu’avait fait ressortir le désir. Ses deux oreilles de jais s’étaient plaqués contre son crâne, alors qu’il passa sa langue sur ses deux canines maintenant tranchantes.

« - Désolé. »

Avait dit le félin en posant son regard sur le sol, le plus loin possible des yeux verts de sa compagne, assez honteux. Après tout les deux hybrides étaient dans un froid polaires depuis quelques jours maintenant, et sa réaction avait été complètement dépassé. Mais il n’avait pas pu résister, ça avait été plus fort que lui. Si il avait pu, il aurait déjà plaquée la serpent contre le matelas confortable de leur lit et aurait défait sa jolie tenue avec des gestes rapides et désireux.
Oblivion se tourna alors, attrapant son étui avec son épée d’un revers de main, puis installa celle-ci sur sa ceinture. Il mit ses chaussures hâtivement, et sortie de la pièce d’un pas pressé en disant simplement :

« - On se retrouve au Panneau d’Affichage. »

Et sans demander son reste, le combattant disparue de la vue de Sienna, claquant la porte de la maison derrière lui. Il traversa donc la cité d’un pas qui ne ralentissait pas, esquivant certains habitants qui marchaient du sens opposé et avec qui il manquait de près de se percuter. Sa queue ébène fouettait l’air avec irritation tandis que ses deux oreilles étaient resté couchées contre le haut de sa tête, disparaissant presque dans ses cheveux de la même couleur. Et finalement, après un trajet qui semblait duré une éternité, il arriva au fameux panneau d’affichage.

Sans mentir il n’avait plus du tout envie de faire une quête, non, il voulait simplement que sa vie redevienne facile et qu’il puisse respirait. Le félin fit quelques pas, découragé, et s’approcha plus près du large panneau pour attraper la première fiche qui était sur son chemin. Il soupira un nouvelles fois, décidément il ne faisait que ça, et détendit légèrement ses épaules, avant de passer ses yeux sur les informations de cette mission.


Sienna
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Sienna

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Jeu 19 Juil - 17:57
「 Changer d'Air ! 」
 Ma voix s'efface lentement quand je croise le regard d'Oblivion. Ses iris si dorées sont dilatés par la colère ou le désir, vu comme il prend son temps pour détailler mon nouvelle tenue, j'opte pour la deuxième possibilité. Mon corps pivote légèrement vers lui et le chemin de ses yeux provoque une ligne de feu sur mon corps. Je le vois s'attarder sur des détails qui ont l'air de lui plaire plus qu'un peu. Je suis sûre que si je m'approchais de lui, je l'entendrais déglutir ou grogner.

La commissure de ses lèvres s'étire lentement, dévoilant deux rangées de dents immaculés et parfaitement aligné et des yeux toujours noyés de désirs. Son corps se mit en route, comme commandé par un second cerveau. Ma poitrine se gonfle sous les longues respirations que je prends. Ses yeux finissent pas plonger dans les miens, l'or dans l'émeraude. Ses doigts vinrent caresser le dos de ma main avant de la saisir, mais hors de question pour moi de résister, ça faisait tellement longtemps.

Je le laisse donc faire, ramenant ma main vers ses lèvres que j'ai embrassé si souvent, les câlinant rapidement avant de la relâcher. Peut importe le mouvement qu'il fait, il a toujours un point de contact avec mon corps. Lorsqu'il me contourne, le bout de ses doigts effleure ma taille, bien que couverte de tissue. Puis ses hanches viennent épouse le bas de mon dos, son ventre s'y colle, sa poitrine se plaque au niveau de mes omoplates et se tête vient se longer au creux de mon épaule où ses lèvres chaudes viennent déposer un baiser. Ma tête part en arrière et repose contre sa clavicule avant de légèrement la faire rouler pour que ma bouche se colle à son oreille et que mon nez soit poser au niveau de sa nuque. Ma joue s'appuie un peu plus sur sa gorge quand ses lèvres se mettent à remonter au niveau de mon cou.

Quand ma tête roula à gauche, laissant mon oreille dégagée, il en profite pour murmurer tendrement :

« - Tu es magnifique. »

Mes lèvres s'étirent et laisse sortir un long soupir de bien-être. Ses lèvres reviennent là où elles étaient occupées puis un léger tiraillement s'apparentant à des minuscules piqûres ou à des petites brûlures se font sentir dans ma gorge. Pour apaiser la douleur, je sens ses lèvres caresser la zone et le bout de sa langue passer très légèrement. Ses lèvres s'étirent et je comprends qu'une jolie marque vient d'être créer sur mon cou.

Ne me laissant pas le temps de rouspéter, Oblivion vient avec tendresse, caresser ma hanche, me faisant frissonner et mordiller mes lèvres. Ses doigts se resserrent sur ma peau, j'ai l'habitude des petites marques qu'il me faisait pendant ces moments là, allant des simples rougeurs aux petits bleus. Sa deuxième main, que j'avais bizarrement oubliée, vient serrer la mienne, me montrant combien il m'aime. Je remonte nos mains nouées jusqu'à mes lèvres pour embrasser chacune de ses phalanges. Les poils assez longs et fins de sa queue de panthère viennent caresser mon mollet. La base de mes poils se durcit, créant de la chair de poule sur ma peau pâle.

Son nez se loge à nouveau dans mon épaule tandis que le mien retrouve sa place dans sa nuque. Lorsque sa main commence à remonter, mon souffle s'arrête avant de devenir plus profond, mes yeux papillonnent, mes lèvres restent entrouverte. Le tissus de la combinaison se froisse, comblant le silence.

Un grognement vient faire vibrer sa gorge et se répercute dans sa nuque, me faisan sourire. Mes lèvres se posent doucement dans son cou tandis que les siennes rejoignent le mien après que sa langue les ai humecté. Ses lèvres se dissocièrent pour laisser ses dents se poser sur ma peau striée d'écaille.

Mais comme ce moment ne pouvait durer, il se retire d'un mouvement vif, manquant presque de m'écraser le nez contre sa nuque. Sa chaleur et son contact disparaît, ses yeux se ferme, ses doigts se serrent et voilà le retour de la façade d'Oblivion. Un long soupir, presque un sifflement s'échappe de ses lèvres. Ses iris aux pupilles dilatés par son côté animal et son désir redeviennent humaine, ses oreilles se sont affinées contre son crâne et ses dents se sont dévoilées. Je tends ma main vers l'une des sienne quand je la vois virer au blanc pour la lui faire desserrer, mais Oblivion se mit à s'excuser, le regard bas.

Ma main se fige et je regarde son visage crispé de honte. Son regard oscille entre les restes de désir qu'il a et la honte de son comportement.

"- Mon Chat..."

Il se tourne d'un mouvement sec et je recule pour échapper à sa queue, il attrape dans le mouvement son épée et la fixe rapidement à sa ceinture. Ses fesses se posent sur le matelas et je retente :

"-Obli..."

Comme si ma voix était une sensation des plus horrible, il sort sans demander son reste et dit d'une voix suffisante :

« - On se retrouve au Panneau d’Affichage. »

Alors je me mets à courir dans la maison, esquivant les meubles qui peuplent l'habitation en répétant :

"- Obli ! Attends ! Putain Oblivion !

Les deux derniers mots s'échappèrent de ma bouche quand j'entendis la porte se fermer bruyamment. Mon premier réflexe fut de continuer de lui courir après, ma main déjà posée sur la poignée n'attendait qu'une chose : l'ordre de mon foutu cerveau pour pivoter et ouvrir la porte. Mes jambes fourmillaient d'adrénaline après la frustration des quinze dernières minutes et d'envie de le rattraper.

Seulement... Oblivion m'avait reproché il y a plusieurs jours d'avoir besoin de liberté,que je sois moins attachée à lui. Alors ma main glisse doucement de la poignée et se serre au niveau de ma hanche. Je repars dans la cuisine pour attraper de l'eau et du pain pour la mission. C'est seulement après être sûre d'avoir fait ce que j'avais à faire que je sortis de la maison, un faux sourire plaqué sur mes lèvres.

Il ne voulait pas me parler ? Très bien. Il ne voulait pas qu'on s'amuse un peu ? Parfait, mais qu'il n'attende pas de moi des excuses ou une quelconque supplication, j'avais assez donné, c'était à lui de faire quelque chose !

C'est donc énervée que je me mis à remonter le quartier riche de Nyx, slalomant entre les villageois et les enfants qui vivaient ici pour rejoindre le panneau d'affichage. Mes yeux se pose automatiquement sur Oblivion, hors je ne m'approcha pas de lui. D'un pas lourd, je pris mes distances avec lui et prit une autre mission en main vers le panneau d'affichage.

Il n'avait pas la force de me toucher ? Très bien, il assume maintenant. Je ne suis pas toxique, merde !
Oblivion
Combattant Nyx
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Oblivion

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Mar 24 Juil - 19:50

Changer d'Air.
ft. Sienna
941 mots
Dialogue en #660066

Oblivion continuait de passer ses yeux sur la fiche de la mission qu’il tenait en main, froissant légèrement le papier de ses doigts toujours tendus. Encore une fois ses particularités animales le trahissaient, pour ne pas changer de d’habitude. Ses oreilles de jais étaient toujours plaqués contre son crâne et le bout de sa queue frémissait vivement. Il dévia son regard de la mission en entendant l’arrivée de Sienna, tournant légèrement sa tête, pour la fixer de ses iris dorés. Elle restait à une bonne distance, visiblement peu envieuse de rester prêt de lui, et ça fit un pincement au cœur du félin.
Était-elle aussi fâchée que ça envers lui ? Que pensait-elle à cet instant ? Il souffla du nez, sachant très bien qu’elle n’était pas contente de ce qui c’était passé plus tôt. Mais le mâle n’avait rien pu faire, ayant été un peu trop noyé dans son désir par la beauté de sa compagne. En même temps comment pouvait-il résister ? La jeune femme était magnifique avec sa longue crinière écarlate et sa peau de lait écaillée, qui avait l’habitude de se colorer en rouge sous ses émotions. Sans oublier ses deux yeux verts émeraudes, perçants, lui offrant un regard féminin mais piquant. Et ses hanches larges et bien dessinées qui se voyait si bien sous son nouveau tissu rougi.
Il se mordit légèrement la lèvre inférieure pour éviter de se laisser envahir une nouvelle fois par son désir rien qu’à la pensée de sa femme.

Mais il reposa rapidement ses prunelles sur les écritures un peu baveuses, feintant de lire les diverses informations sur cette quête. Il passa alors son pouce sur le tampons rouge écarlate où était inscrit de manière très visible un grand ‘B’, certifiant la difficulté de la mission. Petit à petit son attention se porta plus amplement sur cette fameuse quête, défroissant doucement la feuille beigeâtre, pour constater que la prime était plus que raisonnable.
Il reporta son attention sur sa compagne, le couple avait besoin de cet argent si ils ne voulaient pas avoir des dettes sur le dos, et encore, ils devraient faire une autre mission derrière. Il mit donc les problèmes de côté, bien qu’avec beaucoup de difficultés et avec un goût amer qui lui restait dans la bouche, pour commencer à marcher vers la combattante.
Quelques pas plus tard et il était arrivé à son niveau, et déposa sa main sur l’épaule de la serpent afin d’attirer son attention sur lui. Cependant le geste ne marcha pas vraiment puisque celle-ci ne daigna pas lui accorder de l’attention et il ne put s’empêcher de soupirer d’agacement mais un brin de tristesse pouvait également se ressentir.

Oblivion attrapa alors la feuille de mission qu’avait Sienna entre les mains, manquant de la déchirer, et se tourna en lui montrant son dos. Le mâle plaqua, d’un mouvement un peu trop sec, le papier contre la panneau d’affichage et l’épingla comme de rien. Signifiant clairement qu’ils ne prendraient pas cette mission, avant qu’il ne se tourne de nouveau dans un jeu de jambes. Le combattant fourra sa propre quête dans sa poche arrière, et s’approcha de nouveau de sa compagne, ses oreilles s’étaient remise droites.

« - J’ai déjà notre mission. »

Ajouta-t-il d’un brin de voix simple, avant d’attraper le bras de sa partenaire pour l’inciter à l’accompagner faire cette mission. Mais encore une fois, son geste fut vain, puisque la femme refusa catégoriquement de bouger. Et ce comportement ne manqua pas d’énerver la panthère noire qui la fixa tout en fronçant ses sourcils noirs. C’était quoi se comportement boudeur que lui faisait Sie ?
Il lâcha son emprise sur la peau de celle-ci, remettant ses mains le longs de son corps, penchant légèrement sa tête sur la droite pour montrer son interrogation.
Puis il fit d’une voix un peu lassée, faisant des gestes avec ses mains :

« - Sie.. Je sais qu’on est fâché tous les deux, mais pour l’amour de Nyx, fait un effort ! On a besoin de faire cette mission. »

L’homme leva ses bras pour se frotter le visage vivement afin d’essayer de chasser sa frustration, et ne manqua pas de soupirer, pour la centième fois de la journée. Ses oreilles commencèrent à se baisser de nouveau, mais il les remonta pour éviter de montrer trop ses sentiments. Oblivion détestait montrer ses faiblesses, surtout à la personne qu’il aimait. Et il se sentait terriblement mal de lui en demander autant, mais avait toujours eu un mal fou à exprimer clairement se qu’il ressentait. En général Sienna réussissait à le deviner par elle-même.
Il reprit alors d’un ton se voulant un peu plus optimiste :

« - Écoute, je sais que je t’en demande beaucoup, mais faisons simplement cette quête. »

Il la regardait droit dans les yeux, les sourcils défroncés puis leva sa main droite pour la déposer avec délicatesse sur la joue de sa partenaire. Il glissa doucement son pouce sur la pommette de celle-ci, caressant sa peau écaillée comme si c’était de la porcelaine prête à se briser en des millions de morceaux. Rarement le félin avait été aussi délicat, étant au contraire, plutôt brusque dans sa manière d’être. Mais sa compagne avait l’air tellement fâchée, mais aussi déçue, qu’il agissait comme ça naturellement. Il fit donc voler sa façade en éclat pour afficher une expression navrée, mais surtout, incroyablement sincère.
Et seuls trois mots sorties de ses lèvres, des mots terriblement durs à le faire dire. Oh oui, des mots qu’il ne disait presque jamais avec son stupide égo d’homme. Mais qu’il dit sans le moindre regret :

« - Je suis désolé. »


Sienna
Combattant Nyx
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Sienna

Fiche d'Hybride
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Mer 25 Juil - 0:48
「 Changer d'Air ! 」
 Mes oreilles, bien que peu sensible d'ordinaire, se mettent à guetter le moindre bruit, le moindre signal venant d'Oblivion tandis que mes yeux cherchent une approche, un mouvement, ou je ne sais quoi d'autre. J'ai l'impression d'entendre chacun de ses souffles, chaque frémissement de sa queue, chaque petit frottement de ses oreilles contre ses cheveux. Qu'est ce que j'aime cet homme et pourtant, il m'en fait voir de toutes les couleurs.

 Ses yeux coulent sur mon corps tel une douloureuse caresse, à quoi réfléchie t'il ? Juge t'il qu'il est mieux de rester loin de moi ? Que son besoin de liberté reprend le dessus ? Est il réellement en colère contre moi ? Son regard combiné avec son silence devient insupportable et je commence à me dandiner sur mes jambes et à me frotter l'épaule, puis le cou. J'ai horreur de cette sensation.

 Pourquoi diable s'était il arrêté tout à l'heure ? Nous pourrions être au chaud (même si actuellement, je n'ai pas froid) sous nos couettes, blottis l'un contre l'autre, pardonnant l'un à l'autre tout ce qui s'est dit et fait il y a une punaise de semaine ! Mes doigts serrent le papier, en froissent les bous, le plie et le tour en tout sens, mes pensées prenant le dessus sur mes actes. Mon pied droit s'incline légèrement vers lui et mes hanches s'apprêtent à suivre le mouvement quand je reviens enfin à moi et que je me repositionne face à l'immense panneau d'affichage.

 Mes yeux se lèvent enfin de ma feuille, aucune volonté, je sais. Mes iris de jade prennent le temps de détailler les traits de mon homme, lentement, doucement. Ces traits que j'ai tant de fois parcourus avec mes doigts, ma bouche ou de ma langue. Ses sourcils légèrement froncés détonnent avec la douceur de son visage. Sa lèvre inférieure coincée là où je voudrais que la mienne soit attire mon regard plus longtemps que prévue. Ces doigts qui parcouraient mon corps il n'y a pas vingt minutes sont occupés à tendre le papier et à passer et repasser sur le sceau indiquant le niveau de la mission.

 Ses yeux s'écarquillent et pique ma curiosité, mais pour rien au monde j'irais lui demander de quoi il en est, ma fierté est en jeu ! Ses grandes mains viennent finalement lisser le morceau de papier et ses yeux se font avides d'informations. Quand ses yeux glissent vers les miens, je détourne rapidement mon regard et mon cou s'orne d'une jolie teinte rougeâtre qui peut être confondue avec de l'énervement. Ses pieds foulent les dalles de la places et mon souffle fait gonfler ma poitrine bien que je cherche à l'ignorer.

 Le contact de sa main si chaude contre ma peau tellement froide tend à me provoquer des frissons que je rattrape au dernier moment. Je garde mon regard focaliser sur mon propre morceau de papier pour garder un minimum de contenance quand à la lutte intérieur qui d'une part me crie de ma jeter à son cou et de tout lui pardonner et de l'autre de retirer sa main de mon épaule et de lui siffler au visage pour lui montrer ma contrariété.

 Son souffle agacé et pourtant si triste ma fait tressaillir et je suis bien contente qu'il ne voit pas mes yeux fermés qui montre ma concentration à rester aussi statique et détachée. Je n'ai même pas le temps de réagir quand il m'arrache la feuille des mains, manquant de me tailler l'intérieur de celle-ci avec. La papier fait un étrange bruit de déchirement quand il la plaque contre le mur avant de la raccrocher.

 Mes poings sont serrés contre mes flancs, pas par colère, mais par retenue de lui enserrer la taille et de me blottir contre son dos. Tous mes sens à l'affût du moindre geste ou mouvement de sa part tandis que mon corps est sous tension en permanence. Quand il se tourne je détourne mes yeux qui lui dévoileraient toutes mes pensées, sans exception, de la plus douce à la plus... bref. Je garde mes yeux fixés ailleurs, malgré mon regard vide et mon envie plus que forte de le regarder dans les yeux.

- J'ai déjà notre mission

Rien que sa voix provoque de douloureux frissons dans mon corps. Non, mais je ne vais pas bien moi ! Me laisser autant atteindre par... par.... Je lâche un soupir bruyant, mais qui peut être mal interprété quand à mon conflit toujours d'actualité. J'ai envie de la jouer garce, j'ai envie de le blesser et de lui faire comprendre que... que... je ne sais pas moi ! Mais qu'il n'a pas le droit de jouer avec moi ! Et pourtant... je suis presque convaincue qu'il souffre autant que moi.

Le contact de sa main sur mon bras dénudé provoque une chaleur qui est plus que la bienvenue. Une légère pression pour m'inciter à avancer, mais je ne maîtrise pas suffisamment mes sentiments pour le moment. A l'heure actuelle, je ne suis bonne qu'à lui sauter dans les bras. Alors je ne fais rien et fait mine de bouder, bien qu'on en souffre tous les deux. Cette chaleur contre laquelle j'aimerais passer le reste de la journée s'en va et je lâche un petit grognement malgré moi. Je sens qu'il bouge, mais je ne sais pas vraiment ce qu'il fait, mes yeux toujours figés vers l'une de ces bâtisses si belles. Je ne vois que ses mains qui s'agitent devant mon visage quand il me dit d'une voix lasse :

- Sie.. Je sais qu’on est fâché tous les deux, mais pour l’amour de Nyx, fait un effort ! On a besoin de faire cette mission.

Je me mords les lèvres et mon regard glisse lentement à mes pieds et je les fixe, mes bras toujours le longs de mon corps et j'attend. Il lève ses bras que dans lesquels j'adore me blottir et soupir à nouveau. J'avais l'impression de sentir de la... culpabilité ? Dans ses gestes ? Mais j'en doutais tellement que je fis comme si ce n'était pas le cas. Mon regard remonte lentement, détaillant ses jambes, puis ses cuisses, puis son ventre, puis sa poitrine avant de revenir à son visage et à ses deux magnifiques yeux ambrés.

- Écoute, je sais que je t’en demande beaucoup, mais faisons simplement cette quête.

Ses iris plongent pour la première fois dans les miens depuis que nous sommes sur la place. Je me mords les lèvres et lui fronce les lèvres avant de caresser ma joue. Je l'appuie contre sa main et mord un peu plus mes lèvres. Ma propre main se dépose sur la sienne, si petite à côté de sa grosse paluche. Ce qui me brisa, ce fut son expression si désolée de son visage.

- Je suis désolé.

Trois petits mots qui me frappent comme la foudre. Mes bras s'enroulent autour de son cou, mes lèvres se posent sur sa joue et mon nez se pose au dessus de son oreille. Quand ma bouche se décolle de son visage je murmure :

- C'est moi qui suis désolée mon chat, j'avais l'impression que tu m'en voulais, que je t'énervais et te répugnais au point que tu ne veuilles plus me toucher ou me regarder sans en être dégoûter ensuite.

Mes bras descendent dans son dos et mes pouces viennent exercer des petites pressions en rond au niveau de ses reins.

- Voyons voir cette mission.

Dis en affichant un sourire pincé, prenant conscience du mal que lui a fait ma réaction. Alors je glisse ma main au niveau de ses fesses et en retire la feuille pour la lire rapidement. Mes yeux survolent les lignes et je hoche la tête au fur et à mesure de ma lecture. Repliant le bout de papier, je le remet là où il était et dis :

- En route Obli !

Puis je le tire doucement par le bras pour l'entraîner à ma suite.
Oblivion
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Dim 29 Juil - 20:14

Changer d'Air.
ft. Sienna
1001 mots
Dialogue en #660066

Oblivion continuait de regarder droit dans les pupilles vertes de sa compagne, ne voulant pas lâcher le contact visuel tandis qu’il disait ses mots. Le regard était pour lui une chose primordiale, surtout dans un couple. Ça pourrait paraître étrange, surtout dit comme cela, mais c’était une des choses que lui avait apprit sa mère. Une femme très forte mentalement comme physiquement, qui n’avait pas froid aux yeux et qui avait endurée beaucoup de choses, et sur ses points, Sienna et elle se ressemblaient énormément. Lorsqu’il était petit, elle lui avait apprit que le regard était l’extension de l’âme d’une personne. Qu’on pouvait y lire les véritables sentiments et pensées de l’autre, car contrairement aux mots, les yeux ne mentent jamais. Et Oblivion tenait à voir les réels émotions de sa compagne à cet instant ; au moment où il avouait les siens. Et il ne fut pas déçu de se qu’il voyait.
Sans attendre une seconde de plus après ses paroles, la jeune serpent lui sauta au cou pour enrouler ses bras écaillée autour de celui-ci. Instinctivement, il entoura à son tour ses bras autour de la fine taille de sa femme, content que cela prenne une bonne tournure. Elle déposa un baiser sur sa joue, avant de remonter son petit nez au dessus de l’oreille du mâle, lui murmurant :

« C'est moi qui suis désolée mon chat, j'avais l'impression que tu m'en voulais, que je t'énervais et te répugnais au point que tu ne veuilles plus me toucher ou me regarder sans en être dégoûter ensuite. »


Le jeune homme ne put résister d’enfouir son propre visage dans le cou découvert de Sienna, fermant les paupières pour savourer un peu plus cet instant. Il sentit alors les doigts de la combattant glisser le long de son dos tandis que ses pouces viennent se presser à l’endroit de ses reins. L’homme prit une grande inspiration, absorbant l’odeur de celle-ci comme une drogue dont il ne pouvait plus se passer. Puis il se redressa entièrement, déposant son menton sur le haut du crâne de Sie alors qu’il resserra un peu plus son emprise. Les fils rouges écarlates étaient doux et soyeux sous la peau du menton du mâle, et il ne se priva pas d’enfoncer un peu plus son visage dans ceux-ci. Il attrapa sans difficulté ses propres mains dans le dos de la serpent, elle était si fine et mince comparait à lui. Ses oreilles se dressèrent vivement lorsqu’elle se remit à parler, un sourire pincé arborant son visage :

« Voyons voir cette mission. »

La panthère noire sentit une des mains de sa compagne descendre vers ses fesses, et ne put empêcher un large sourire d’étirer ses lèvres. C’était plutôt lui qui faisait ça. Il se vit donc obliger de desserrer sa prise autour de sa femme, lui permettant de lire plus facile le bout de papier qu’elle venait de prendre dans sa poche. Oblivion la regarde donc survoler les écritures baveuses de ses iris vertes avant qu’elle hoche doucement la tête pour montrer son approbation. Puis rapidement elle replia la feuille beigeâtre pour la remettre dans la poche du félin.

« En route Obli ! »

Et sans patienter plus longtemps, la combattante commença à le tirer par le bras, bien que doucement afin de progresser vers les murailles. Il se contenta de se laisser aller, levant les yeux au ciel sans manquer de refaire un léger sourire.
Le couple ne prirent pas plus d’une demi-heure pour arriver aux fameuses murailles de Nyx, en effet ils s’étaient contenter d’aller aux murailles les plus proches avant de faire le tour en marchant sur celle-ci directement. C’était bien plus pratique et usait moins d’énergie. Les deux hybrides échangèrent un regard pour se montrer qu’ils étaient prêt, et Oblivion commença à monter les marches qui menaient en haut de l’imposant mur de pierres sombres. Ses oreilles de jais se dressèrent sur le haut de son crâne, mettant ses sens en alertes pour la tâche qui les attendaient. Il arriva bien vite en haut de la parois, en premier, et se contenta d’abord de repérer les nids des yeux avant de foncer dans le tas. Les Bald n’avaient jamais été des animaux très gentils, et ça le combattant le savait parfaitement. C’est donc sans attendre qu’il dégaina son épée en un bruit de frottement entre le métal et son étui, faisant ensuite claquer sa fine queue noire contre le sol dallés du mur.

« - Soit prudente. »


Fit-il alors, jetant un coup d’œil à Sienna par dessus son épaule, lui offrant en même temps en bref sourire. Puis il se re-concentra sur l’objectif de la mission ; se débarrasser de tous ses nids d’oiseaux qui envahissaient un peu trop les murailles protectrices. De plus les créatures n’étaient minuscules non plus du haut de leur 90cm et avaient la fâcheuse habitude de venir planter leurs griffes dans la chair des gens qui s’en approchaient un peu trop.
Oblivion fit donc quelques pas vers le nid le plus proche de lui, épée sortie et prête à trancher en deux cet oiseau si il s’approchait trop prêt de lui ou de sa compagne. Cependant il ne fit qu’un simple mouvement pour trancher l’air et la bestiole s’envola en délaissant son nid, visiblement peu envieuse de se battre. Et ça n’était pas pour déplaire à la panthère noire, bien au contraire. C’est donc d’un coup de pied qu’il fit voltiger le nid par dessus la muraille, entendant le bruit sourd qu’il fit en s’écrasant au sol.
Il continua donc son chemin, faisant ainsi fuir plusieurs oiseaux de leurs nids avec une facilité presque ennuyante. Mais cela, il le devait à sa moitié hybride, en effet les oiseaux n’avaient pas trop tendance à s’approcher de lui et de son côté félin prédateur. Cependant il en était entièrement différent pour Sienna, et c’était pour cela qu’il jetait un regard dans sa direction quelques fois, sachant pourtant très bien qu’elle pouvait se défendre.


Sienna
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Sienna

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Lun 30 Juil - 12:55
「 Changer d'Air ! 」
Le réconfort que m'ont apportés ses bras musclés serrés autour de mon corps, le sien collé au mien, son visage enfouie dans mon cou me permettent de ne pas appréhender la mission. En effet, ces foutus piafs se font un plaisir de débusquer les reptiles en tout genre pour en faire leurs quatre heure. L'avantage, c'est que mon homme était un félin et que c'est fichus oiseaux avaient peur de tout ce qui ronronne et qui fait miaou.

Lorsque je commence à exercer de la pression sur son bras en l'entraînant à ma suite, Obli lève les yeux au ciel, un sourire pincé dessiné sur ses lèvres charnues. Une fois en marche nous commençons à progresser vers les murailles qui se dessinent de plus en plus clairement et se font plus imposantes à chaque pas.

Ces murs imposants avaient des escaliers disposés contre les parois pour permettre aux combattants d'effectuer des rondes. Je dispose ma main sur mon front pour cacher mes yeux du soleil et regarde en l'air en m'arrêtant quelques instants.

Les nids de Balds sont nombreux et imposants, et en bas de ceux-ci des traces sèches de couleur pourpre et bordeaux. Je pâlis, mais dès que le regard d'Oblivion croise le mien pour me demander si je suis prête, je hoche la tête pour lui dire que oui.

L'homme face à moi gravit en premier les marches noires. En attendant en bas de l'escalier, je ne peux détacher mes yeux des oiseaux immondes. Certains sortes de leurs nids, font crisser leurs griffes sur les briques obsidiennes. D'autres s'envolent et tournent en rond au dessus des murailles. Plusieurs s'avancent simplement jusqu'à l'escalier pour voir ceux qui viennent les déloger.

Mon sang bas à mes tempes, mes mains deviennent moites, mais j'en ai affronté déjà des plus dures. L’adrénaline commence à affluer dans mes veines, picotant mes doigts, rosissant mes joues. Mon côté hybride commence à se réveiller à son tour, rétrécissant mes iris, rougissant mes écailles. Mes sens spatio-temporels s'aiguisent et je pose mon pied sur la première marche de l'escalier. Nous ne sommes plus protéger des maisons, au dessus des murailles, alors le vent se met à claquer dans nos oreilles, faisant voler nos vêtement et nos tissus.

Une fois arrivée au sommet, je me positionne dos à Oblivion et face aux autres nids de Bald. Ceux-ci se redresse dans leur tas de branches et beurk d'os. Mes poings se serrent et je me mets en attitude de combat.

Le tintement de l'épée dégainée d'Obli résonne à mes oreilles et au moment où je lui glisse à un regard, sa voix grave et rauque résonne :

« - Soit prudente. »

Un sourire en quoi plus tard se part, son regard qui se reconcentre sur ces piafs de malheur, je dégaine mes deux pistolets, active les chiens des deux pouces et dis d'une voix posée, prête à combattre :

"- Toujours Obli, toujours ! Baisse les oreilles !

A peine mon conseil sors de ma bouche qu'un Bald s'avance prêt de moi, griffe à découvert et griffant le ciel. Je m'avance de quelques pas et appuie sur la détente. Un autre coup d'oeil en arrière pour surveiller qu'un ne cherche pas à m'attaquer par là, et je vois Oblivion fendre l'air près d'un Bald qui ne demande pas son reste et s'envole.

Il s'envole pour atterrir face à moi et j'appuie sur la détente de mon autre arme. Je sais ce son horrible pour les oreilles d'Oblivion, mais je ne peux pas faire autrement. Les Bald n'ont pas peur de moi, je ne suis qu'une de leur proie. Un reptile, rien de plus. Alors sans réfléchir j'avance. J'avance dans le tas, multipliant les tires. Les murailles sont assez étroites, assez large pour deux personnes, mais trois fines pour trois.

L'un des Bald que je n'ai pas vu, fend sur moi depuis le côté, me mord l'avant bras et je trébuche. La chose volante en craint pas la chute, moi en revanche si je pouvais l'éviter ça m'arrangerais ! A terre, mes bras croisés au dessus de mon visage, j'essaie de lui tirer dessus mais sa prise sur mon bras m'en empêche, alors je frappe son corps imposant comme je le peux. Sauf qu'il n'y pas un, mais au moins une dizaine de Bald sur ces foutues murailles, et l'un d'eux m'attaque sur le flanc, me faisant rouler vers le bord de la muraille.

Main tendue, je m'accroche au bord de celle-ci, tandis que l'autre se fait toujours attaquer. J'essaie de la soulever et je frappe le mur de toutes mes forces avec mon avant bras. Bingo ! Il desserre sa prise et chute et au sol. Ma main enfin libérée remonte jusqu'à la bordure, sauf que de mignon (pas si mignons que ça) visage de Bald surgisse au dessus de moi. Alors je cries.

Oblivion
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Mer 1 Aoû - 18:35

Changer d'Air
ft. Sienna
709 mots
Dialogue en #660066

Oblivion obéit rapidement sous l’avertissement de sa compagne, ses oreilles de jais se plaquant avec vigueur contre son crâne, disparaissant presque sous sa chevelure nuit. Sa queue fouettait l’air en geste régulier, elle frémissait et s’hérissait à chacun des coups de feu des pistolets de Sienna. Cependant son regard restait en face de lui sur les Balds agressifs, il y avait un moment que les bruits sourds des armes de sa partenaire ne le faisait plus perdre sa concentration, contrairement au début de leur relation. Mais il devait avouer que c’était très désagréable pour son ouïe développé, comme si on lui donnait un coup de poing qui résonnait dans sa boite crânienne. Il resserra son emprise sur le manche de son épée, et trancha l’air en un mouvement sec, faisant s’envoler les créatures qui le menaçaient des yeux, feulant et montrant le fond de leurs gorges.
Le combattant n’avait pas à faire grand-chose pour faire fuir les bêtes, merci Gaïa, car les canons répétitifs des armes à feu commençait à lui faire un peu tourné la tête. L’avantage c’est qu’il pouvait détruire les nids facilement pendant que sa femme détournait l’attention des oiseaux de Nyx. Un bon travail d’équipe dans un sens, en même temps ils avaient toujours été très complémentaire. Elle la rapidité et la distance, et lui la force et le corps à corps. Le serpent et le félin.

Dans un nouveau coup de pied, il fit tomber un nid de ses oiseaux des volcans par dessus la muraille, puis avec la pointe de son épée jeta par dessus bord les quelques os qui s’étaient échappé de celui-ci. C’était comme une partie de golf, essayant de lancer le plus loin possible les morceaux de carcasses sales, qui atterrissait quelques fois sur les Balds qui volaient, les faisant reculer d’avantage du mur de pierres de Nyx. Après tout la tâche était juste ennuyeuse pour la panthère, alors autant qu’il la pimente un peu en se mettant à faire des défis. Cependant il s’était arrêté de jeter des coups d’œil vers sa compagne, concentré sur ses conneries en tout genre.
Et c’est lorsqu’un cri résonna dans sa boite crânienne que son sang ne fit qu’un tour dans ses veines. Il reconnaîtrait entre mille cette voix, et le ton de détresse de celle-ci ne manqua pas de le faire paniquer. Sa tête de tourna d’un geste vif tandis que ses oreilles noires se dressèrent sur le haut de crâne, il ne masqua pas la décomposition de son visage en voyant un regroupement de Bald au bord de la muraille. Et entre les corps de plumes des oiseaux, le mâle put apercevoir deux petites mains écaillés qui s’agrippaient tant bien que mal sur le rebord de l’imposant mur de pierres.

« - Sienna ?! »

Sans attendre une seconde de plus le jeune homme s’élança vers sa compagne en une impulsion sur le sol pierreux, faisant voler les petits cailloux posés sur celui-ci. Il n’hésita pas le moins du monde et dans un geste puissant, augmenter par son appui au sol, trancha en deux un des Balds qui empêchait la combattante de remonter, faisant gicler du liquide écarlate sur la plate-forme. Ses prunelles s’étant rétrécies pour devenir deux petits traits qui se noyaient dans la mer d’or de ses yeux, et les poils de sa queue s’étaient gonflés pour prendre du volume.

Tout aussi rapidement, il donna un violent coup de pied sur un autre oiseau, le faisant déguerpir du passage alors qu’il empala un troisième rapace de sa lame déjà carmin. Les hurlements des créatures ne l’arrête pas le moins du monde et il fit tourner son épée d’un geste précis pour envoyer valser l’oiseau qui s’écrasa sur le sol un peu plus loin. Il se mit devant le corps encore pendu de sa compagne, lui faisant dos et feula avec animosité sur les bêtes qui reculèrent. Le félin se tourna et se mit au sol pour attraper un des poignets de Sienna, la remontant rapidement et avec facilité. Elle décolla ainsi du sol et Oblivion la réceptionna en l’entourant avec un de ses bras qui garda au niveau du bas du dos du serpent. Il la colla contre son corps et pointa son épée sanglante vers les oiseaux restant.
.


Sienna
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Jeu 2 Aoû - 14:18
Oblivion & Sienna925 mots
Changer d'Air !
 Mes doigts se crispent sur cette bordure, le temps s'éternise et mes forces s'amenuisent. Les secondes me paressent être des minutes puis des heures. De longues heures, de trop longues heures. Mon front se voit tapisser de gouttelettes de sueurs qui viennent rouler dans mon coup ou dans ma nuque pour échouer dans mon dos ou sur mon ventre. Avec toutes mes années d'expérience, j'avais déjà fait les frais de cette situation, voilà pourquoi je ne paniquais pas plus que ça, malgré que la présence des Bald et de ma blessure me forçait à rester concentrée.

Je ne dois surtout pas retirer mes mains et chercher à les agripper autre part et surtout faire attention de ne pas prendre des coups trop rude au niveau des bras. Je rabats donc mes pieds sur la muraille, les loge dans des petits trous et cherche à pousser dessus, mauvaise idée ! Mon pied glisse et mes épaules amortissent toute la pseudo chute, décalant mes mains un peu plus vers le vide. Les visages des Bald se font menaçant, narquois, moqueur. Je suis une proie avec laquelle ils s'amusent tant à jouer.

Quand on reste suspendu à ce genre de mur, notre cerveau déconnecte. Depuis combien de temps suis je là ? M'a t-il entendu ? Et s'il ne voulait que ça depuis le début ? Question après question, la confiance qu'on a se fragilise jusqu'à s'effondrer alors que notre côté réaliste sait pertinemment que notre moitié, que notre partenaire, que notre compagnon ne nous laissera jamais tomber, il sera toujours là pour nous aider. Et notre cerveau qui panique commence à imaginer d'autre scénarios. Est il blessé ? Un Bald l'a t-il attaqué ? A t-il réussit à les faire fuir où est il à terre gémissant ?

Mon pouls s'accélère et mes doigts commence à s'engourdir alors que ça fait, a tous casser, plus de trois minutes que je suis suspendue à ce mur, et pourtant mon corps le ressent comme des jours passés suspendus. La peur de la défaite, de la mort, prend toujours le dessus sur le côté raison de notre conscience, à nos risques et périls. Mon cerveau tourne au ralenti et ce n'est que maintenant que j'entends la voix d'Oblivion retentir dans l'air comme l'un de mes coups de pistolets :

« - Sienna ?! »

L'inquiétude se fait entendre dans cette voix paniquée et tout mon corps se focalise sur ses bruits, essayant de deviner ce qu'il se passe. Mes yeux de serpents se rétrécissent encore un peu plus et je me mets à siffler contre ces Bald. Mes épaules me font mal, mes genoux sont éraflés de toute part. Les becs de Bald ont déchirés des morceau de ma robe et mon bras gauche est ensanglanté, et pourtant je continue de pester contre ces oiseaux de malheurs, tentant d'attirer leurs attentions pour qu'Oblivion s'occupe de leurs cas sans se soucier qu'ils l'attaquent.

S'il se faisait blesser à cause de moi, je ne me le pardonnerais jamais. Aujourd'hui ou demain, ce sera toujours pareil.Des traînées de sang viennent s'écouler entre mes deux mains, les marques pourpres dégoulinent jusqu'à ma poitrine plaquée contre le mur et mes vêtements se tâchent. Un Bald fut projeté à mes côtés, il cherche à s'agripper, mais un coup de pied plus tard il s'écrase contre le sol. Les hurlements des bestioles à plumes peuplent le silence, mais je n'en fait rien.

Finalement le dos d'Oblivion entre dans mon champs de vision et je pousse un long soupir soulagé. La main accrochée à mon bras blessé parti légèrement en avant pour essayer d'attraper le pied d'Oblivion, mais les picotements douloureux de celle-ci me firent regagner la margelle à laquelle j'étais accrochée. Le feulement censé effrayé les Bald ne fut que plus rassurant à mes oreilles. Lorsque Oblivion se penche vers moi pour saisir mes poignets je me mets à respirer pleinement à nouveau. Mon corps atterrit contre celui de mon homme et l'un de ses bras vient s'enrouler autour de moi pour le plaquer contre lui.

La pointe de l'épée d'Oblivion tendue vers les autres piafs, je les regardais avec une haine pure. J'enfuie tout de même mon nez dans le creux de l'épaule d'Oblivion, respire son odeur pour me noyer dedans avant de re-focaliser mon attention sur les oiseaux. Je fais glisser ma main à l'intérieur de ma hanche, récupère le seul pistolet que j'avais pu raccrocher, l'autre jeté par la muraille ou tombé sur celle-ci.

- Oreille

Prononçais je avant d'embrasser Oblivion et d'appuyer sur la détente. Quand je détache mes lèvres et que je regarde le reste de la muraille, plus aucun Bald de malheur y est resté. Je me décolle donc d'Oblivion, détache mon fidèle ruban accroché à ma ceinture et bande mon bras avec. Suite à ça je me mets à détruire nid après nid, les jetant par dessus la muraille en les détruisant un peu à chaque fois. Lors de ce grand ménage, j'ai retrouvé mon second pistolet que je me suis empressée de remettre à ma ceinture. Une fois le ménage terminé, je revins vers Oblivion et lui demande d'une voix douce, en me blottissant contre son, dos, mes bras encerclant son ventre.

- Tout va bien mon chat ?

Oblivion
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Jeu 2 Aoû - 18:43

Changer d'Air
ft. Sienna
628 mots
Dialogue en #660066

Les sourcils froncés et la queue fouettant la poussière au ras du sol, Oblivion gardait une position de combat face aux derniers oiseaux restants. La pointe de son épée reflétait les quelques rayons de soleil que les nuages gris laissaient traverser, tandis que des gouttelettes de sang ruisselaient sur le métal clair de celle-ci. Il sentit sa compagne enfouir son nez dans le creux de son épaule, et le combattant serra davantage leurs deux corps ensemble, les collant le plus en plus. Il déposa sa joue contre le haut du crâne de Sienna dans un instinct possessif et protecteur, ne lâchant jamais de ses prunelles dorées les animaux ailés.
La panthère noire sentit la main de sa partenaire glisser vers sa propre hanche, attrapant fermement le dernier pistolet qu’elle avait. L’arme à feu se leva rapidement en même temps que la jeune femme prononçait ses mots :

« Oreille. »

Automatiquement le félin plaqua une nouvelle fois ses deux touffes de poils sombres sur sa tête, les faisant se noyer dans sa chevelure de la même couleur. Puis il sentit des lèvres sucrés se presser contre les siennes, des lèvres qu’il connaissait parfaitement. Sans attendre une seconde il répondit au baiser de sa compagne, remontant sa main logé dans son dos pour venir la placer dans les cheveux écarlates de celle-ci, jouant avec quelques mèches rebelles. Son corps se détendit légèrement mais se crispa de nouveau sous le coup de feu du pistolet, il était si proche de lui. Finalement leurs lèvres se séparent, pour le plus grand malheur du combattant, et les deux hybrides regardèrent satisfait la muraille complètement vide.

Sienna se décolla du jeune homme qui ne manqua pas de laisser un petit grondement de mécontentement d’être séparé d’elle. Il l’observa alors se bander le bras avec un foulard et ne put s’empêcher de soupirer, elle faisait réellement peine à voir. La voyant alors marcher vers les nids restants, le félin en fit de même, donnant des coups de pieds aux restes des habitations de ses bêtes. Lorsqu’ils eut terminé la tâche, la serpent arrivant dans son dos et enroula ses bras autour de son ventre. Oblivion arqua un sourire et posa ses propres mains sur celles de sa femme, avant de les remonter doucement pour y déposer un baiser.

« Tout va bien mon chat ? »


Le mâle tourna sur lui même afin de faire face à Sie, son sourire toujours présent sur ses lèvres. Il fit alors en prenant une voix et une mine de chien battu :

« - Hum.. Je ne sais pas.. Je me suis mordu la langue en feulant tout à l’heure.. Pauvre de moi.. »


Et sur ses mots il entoura le cou de sa compagne avec ses bras, enfouissant son visage entre son bras et la tête de celle-ci, comme pour chercher du réconfort. Il se mit à renifler faussement, feintant son malheur, avant de se mettre à rire. Le combattant remonta sa tête pour regarder la serpent dans les yeux, son sourire étant revenue sur son visage et embrassa celle-ci avec tendresse. Il se décolla alors, nouant leurs doigt ensemble, et commença à se diriger vers les escaliers pour redescendre de la muraille :

« - Allons chercher nos pièces d’or puis on rentre te soigner. »


Son brin de voix était redevenue beaucoup plus sérieux, il avait beau être un peu enfantin, la santé de sa compagne restait primordiale pour lui. Ils descendirent donc main dans la main les escaliers de l'imposant mur de pierres pour se diriger vers le panneau d'affichage, c'était là-bas qu'on récupérait les récompenses des missions.
Ça faisait du bien d'être de nouveau aussi proche de sa moitié, sans dispute, sans prise de tête. Juste eux.


Sienna
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Sienna

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Jeu 2 Aoû - 23:55
Oblivion & Sienna925 mots
Changer d'Air !
 L'imposante carrure de mon compagnon pivote dans mes bras après qu'il est embrassé mes mains jointes. Le sourire gravé sur ses lèvres me fais plaisir, alors je le lui rends accompagné d'un regard amoureux. Après que je lui demande si tout allait bien, il me dit en affichant une mine peinée :

« - Hum.. Je ne sais pas.. Je me suis mordu la langue en feulant tout à l’heure.. Pauvre de moi.. »

Ses bras musclés viennent entourer mon cou et sa tête se loge dans le creux de mon épaule. Les reniflements exagérés me firent sourire encore plus et je camoufle mon rire sous une quinte de toux. Je monte alors mes bras derrière son dos et le serre tendrement dans mes bras, embrassant son cou. Son corps est secoué de tremblements sonore. Il rigole et je me joins à lui, les yeux pétillants, le regard aimant.

Ses bras toujours serrés autour de moi, il redresse la tête, plonge ses iris dorés dans les miens avant de venir m'embrasser de la plus douce des manières. Mes mains se resserrent sur lui et j'amplifies le baiser et respire la moindre bribe d'air avant de replonger sur ses lèvres. Lorsqu'il se décolle, je ne peux m'empêcher d'avoir la même réaction que lui : je grogne de ce manque. Mes doigts s'écartent tout seuls pour venir épouser la main de mon compagnon. Puis mon bras se tends face à moi et se fait entraîner derrière mon homme.

«- Allons chercher nos pièces d'or puis on rentre te soigner. »

Ses paroles se font plus dur et je sais qu'il ne rigole plus dès qu'on parle de mes blessures. Il m'avait vu bander mon bras et il s'en souvient bien. Les marches de l'escalier, devenue pourpre à cause de leurs passages, franchies nous nous rendons au panneau d'affichage pour récupérer cette fichue récompense. Je me déplace face à lui et tout en continuant de marcher en arrière, affirme :

- Je ne suis pas si blessée que ça chaton, c'est une simple égratinure.

J'ai tendance à minimiser mes blessures, en réalité cette morsure me fait de plus en plus mal. Par contre, pour ne pas mentir et ne pas donner raison à Obli je me tais. Nous n'avons pas besoin d'une dispute supplémentaire.

Nos pas nous mènes rapidement vers le lieu où avait finit notre dispute, mais qui en avait vu d'autre de notre part, bien d'autre. On signe chacun notre tour le papier de retour de mission et on nous verse la somme durement gagnée. Un sourire et un "au revoir" plus tard, nous remontons vers la maison, main dans la main, ma tête déposée sur son épaule, mes yeux papillonnant. Quand on arrête, c'est à ce moment que la fatigue me fauche les jambes. De nombreux bâillements s’enchaînent, écartant de plus en plus mes lèvres.

Mon regard glisse sur les magnifiques yeux de mon homme et je me rends compte que si il lui arrivait n'importe quoi par ma faute, ça me détruirait peut être plus que ça ne lui ferait du mal. Que je le blesse de moi-même ou qu'il se fasse blesser par ma faute.

Pour arrêter ces pensées obscures, je m'arrête et me love au creux de sa poitrine, les bras encerclant sa taille et prononce les trois mots magiques :

"- Je t'aime, mon Chat

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